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fonds d'archives

Fonds André Pelchat

01.01.2018

P32 Collection André Pelchat. --1842-1978. - 839 p. de documents textuels (1 boîte) - 193 photos et 4 plans (5 albums) - 5 photos dans un classeur - 2141 p. de documents textuels (17 volumes)

Notice biographique:

André Pelchat est né en 1942 à Lac Drolet, comté de Mégantic. Son père exerçait le métier de maréchal-ferrant et forgeron. Il a fait ses études primaires à Lac Drolet, St-Hyacinthe et Valleyfield. Ses études secondaires ont été complétés dans un pensionnat, soit l'école Noé Ponton de Sherbrooke, suivi d'un brevet d'enseignement classe ''A'' à l'école normale de l'Université de Sherbrooke, terminé en juin 1963.

Il a enseigné au primaire, à Black Lake, en 1963-64 et 1964-65. En septembre 1965, il est à l'emploi de la Commission scolaire des Bois-Francs, à Plessisville, pour une période de trente-deux ans, soit jusqu'à sa retraite en juin 1997. Tout en enseignant. il a complété un baccalauréat ès Arts de l'Université Laval en 1968 et un baccalauréat spécialisé en histoire de l'U.Q.T.R. en 1975.

Pendant une vingtaine d'années, il a enseigné l'histoire en deuxième secondaire pour ensuite bifurquer, pour le reste de sa carrière, en géographie premier secondaire.

Au début des années 1970, le professeur Saucier de l'Université Laval a développé un programme en ''histoire locale'' pour être enseigné en deuxième secondaire. Après avoir pris connaissance de cette façon d'enseigner l'histoire, il s'y est intéressé et a commencé des recherches, seul, pour ensuite convaincre un confrère en histoire, Denis Belleville, de le suivre dans cette recherche de documents.

Ses premières recherches se sont faites à la bibliothèque nationale de Québec pour avoir un plan de Plessisville en 1871, les recensements de 1871 et 1881, les documents officiels de la fondation du Canton Somerset et de la municipalité de Plessisville, etc...

Aidé de M. Belleville, des interviews ont été faites auprès des Cloutier, Painchaud, Fortier. La tante de M. Belleville, Mme Jean-Paul Houde, étant en charge de la Feuille d'Érable, des articles de ce journal ayant trait aux grands événements à partir de sa fondation en 1945, ont été faits. La même chose a été faire pour le journal ''Le Mégantic'', publié en 1899, 1900.

Ils se sont rendus à maintes reprises à la bibliothèque nationale pour ''éplucher'' l'Union des Cantons de l'Est à partir de ses débutes (journal plus que centenaire) où ils ont aussi photographié en double tous les articles intéressants sur Plessisville. Ils ont aussi consulté d'autres jounaux (La Soleil, La Patrie...) pour certaines années charnières (1935, 1955,...) Ils ont rencontré les Berthiaume (anciens propriétaires de La Presse) à Montréal, parents de la famille Napoléon-Charles Cormier.

Par la suite, il a continué seul ses recherches sur Plessisville. Des élèves lui apportaient des documents historiques ou photos qu'il reproduisait en diapositives. Il a rencontré Mme Marguerite  Bertrand, à Drummondville, laquelle lui a donné des documents et photos anciennes, sa famille ayant géré pendant de nombreuses années les moulins à eau de la rue St-Calixte (près du barrage). Jeanne Dupuis de Rivière-du-Loup avait séjourné plusieurs fois au Manoir de N.-C. Cormier et D'Aglaé Larochelle. Elle lui a prêté de nombreux négatifs en verre, photos prises de la Maison Cormier au début du siècle ainsi que de vieux documents.

À ka fin des années 1970, profitant d'une longue grève des enseignants, il s'est rendu à la greffe du Palais de justice d'Arthabaska. Il y a consulté tous les contrats faits par Olivier Cormier, premier notaire de Plessisville, ainsi que le notaire F. Deguise. Les contrats étant manuscrits, il a photocopié

des douzaines de documents intéressants. Il fallait que ces contrats aient plus de ''cent ans'' pour avoir le droit de les photocopier.

L'année suivante, toujours seul, il s'est rendu à L'Archevêché du diocèse de Québec où il a consulté les documents de la fondation de la paroisse ainsi que les échanges de lettres entre les différents curés et le diocèse avant 1900. Les problèmes vécus après le grand feu de 1885, constructions d'église, etc...

Il a consulté aussi les archives des Soeurs de la Charité de la maison mère de Québec où à part les notes, il a pu reproduire sur place de nombreuses photos, toujours en diapositives.

Dactylographier les contrats manuscrits des notaires Cormier et Deguise, lui a pris un temps fou.

En 1983 et 1984, une équipe ayant été formée par Denis Belleville pour publier un livre sur le cent cinquantième de Plessisville (1985), il a fourni à cette dernière les photocopies de journaux consultés, les documents religieux, municipaux, scolaires, d'autres fournis par des élèves, les vieux contrats notariés, des diapositives, pour être transformés en photos, etc...

Au milieu des années 1980, il a perdu le goût aux recherches en histoire locale. La Société d'histoire n'existant pas, il a donné toutes les photocopies d'articles de journaux et autres, toutes les diapositives (des centaines) à Denis Belleville sous conditions.

Ayant conservé quelques livres sur l'histoire régionale, certains documents et surtout les vieux contrats notariés des Cormier et Deguise, il en a fait don à la Société d'histoire de Plessisville quelques années plus tard.

Fonds Thomas Cloutier

P63 FONDS THOMAS CLOUTIER. - 1893-1983. -- Des documents textuels et autres documents.

Notice biographique :

Joseph Michel Thomas junior a vu le jour à Saint-Calixte-de-Somerset le 7 mars 1893, de Thomas Cloutier senior et de Florida Chalifour.

Il s'est fait archiviste de notre époque. Grâce à des journaux accumulés durant plus de cinquante années, Thomas Cloutier, cultivateur, a réuni 250 volumes de documentation canadienne.

Pendant un demi-siècle, Thomas Cloutier cultive son unique violon d'Ingres : l'histoire du Canada au jour le jour par la lecture des journaux qu'il a soigneusement accumulés.

Son unique préoccupation consiste à découper, classer et réunir en volumes éditoriaux, conférences, discours de nos hommes politiques, éloges funèbres de nos grands hommes, articles sur la politique, tant fédérale que provinciale, vie religieuse et patriotique, biographies. Il e an 250 tous cartonnés, dont une vingtaine qu'il a transcrits lui-même à la machine.

C'est là qu'il a trouvé les éléments essentiels à la formation, après bien du travail naturellement. Une bibliothèque qui, à un moment donné, pouvait rivaliser avec certaines bibliothèques de haut-savoir, particulièrement en ce qui a trait à l'histoire locale et régionale. Parmi les plus importantes collections qu'il a mises en volume, notons celle se rapportant à Sir Wilfrid Laurier, qui représente une cinquantaine de volumes, d'autres premiers ministres du Canada et deux du Québec en donnent autant. Il est aussi l'auteur d'une série de 10 volumes intitulés ''Au Foyer Canadien'', où est décrit les us et coutumes des citoyens de chez-nous.

M. Cloutier a légué l'histoire de Plessisville à la Fabrique de St-Calixte, aussi un relvé des anciennes familles qui ont habité la localité à partir de sa fondation. Il a vendu au Musée National du Québec, une bonne partie du contenu de sa bibliothèque (quelques 900 volumes) qui comptait outre d'anciens almanachs, des éloges funèbres d'évêques, de premiers ministres et autres personnages importants. On y retrouvait également des revues de presse, dont en particulier d'anciennes copies du quotidien Le Devoir, datant même d'un peu plus d'un siècle.

M. Cloutier a également pris part aux affaires publiques de la municipalité en étant conseiller pendant neuf ans; commissaire d'école durant six ans, dont quatre comme président, marguillier des deux paroisses de Plessisville; secrétaire puis gérant de la Société coopérative agricole.

À plusieurs reprises, il a aussi été l'invité d'honneur présentant des discours sur la politique et l'agriculture. Il sait aussi, par de nombreuses entrevues qu'il accorde aux médias, se faire connaître et faire connaître les Archives de la ville de Plessisville.

L'agriculteur et historien du 6e rang de Plessisville est décédé mercredi le 1er juin 1983 de complications dues à son âge avancé.  M. Cloutier avait 90 ans et 3 mois.

Historique de la conservation :

Les documents constituant la collection Thomas Cloutier ont été cédés à la Fabrique St-Calixte de Plessisville en 1970, qui a autorisé la Société d'histoire de Plessisville (1993) d'en effectuer une copie en trois exemplaires.

Portée et contenu :

Comme mentionné ci-haut, les documents constituants le Fonds Thomas Cloutier ont été amassés par ce dernier à des fins personnelles. En ce sens, le fonds témoigne des différentes activités du donateur. De plus, il renferme des documents sur l'histoire de la ville de Plessisville et ses banlieues ainsi que sur les activités (politiques, sociales, culturelles et autres) s'y déroulant.

Le volume 1 : Comprend plus de 221 pages et est consacré aux missionnaires et aux prêtres de Plessisville ou issus de Plessisville, à la liste des marguilliers et à l'histoire détaillée et écrite avec clarté et élégance de 20 anciennes familles de la ville.

Le volume 2 : Relate les manifestations du centenaire, tous les discours, etc (1935) et l'histoire d'une quarantaine de familles.

Le volume 3 : Relate la naissance et l'évolution des industries et de la Ville. En autres, la biographie de J.A. Forand écrite par Gabrielle Roy, le discours de monsieur Forand prononcé devant la Jeune Chambre de Valleyfield en 1956.

Le volume 4 :  Relate la marche ascendante vers le progrès et particulièrement dans l'organisation religieuse.

Le volume 5 : Relate l'histoire de Somerset, sa fondation, la première chapelle. Ce volume est intitulé ''Souvenirs de Somerset et causeries de Thomas Cloutier''. Volume terminé le 10 juin 1972.

Classement :

Les documents de cette collection sont regroupés en cinq cahiers boudinés (volumes) selon les thèmes suivants. Il es aussi possible de retrouver d'autres documents en ce qui a trait à Thomas Cloutier sur le site internet. Mais, pour la Société d'histoire de Plessisville, on retrouve les documents suivants : 

Volume 1: missionnaires et prêtres issus de Plessisville

Volume 2: les manifestations du centenaire (1935); les discours

Volume 3: la naissance et évolution des industries

Volume 4: la marche ascendante vers le progrès

Volume 5: l'histoire de Somerset et causeries Thomas Cloutier

Fonds du Comité culturel

O05 FONDS DU COMITÉ CULTUREL DE PLESSISVILLE. - 1855-1990 (surtout 1974-1988). -- Des documents textuels. - 83 photographies. - 40 plans.

Histoire administrative :

Créé en 1974, le Comité culturel de Plessisville poursuit ses mandats qui sont de promouvoir le développement de la culture dans le milieu par l'accessibilité aux différents programmes culturels, de découvrir et faire valoir les talents locaux, de demeurer en contact avec les autorités-scolaires-municipales et divers organismes du milieu afin de les sensibiliser davantage à la réalité culturelle du milieu, de favoriser la consultation et la concertation institutionnelle et populaire et finalement, de favorises une participation massive et active du milieu par la diffusion de manifestations culturelles, jusqu'à dissolution.

Composée de membres occupant des postes clés dans les milieux professionnels ou industriels, cette association vise à susciter l'intérêt et l'engagement à la conservation du patrimoine.

Faute de relève sur le plan administratif et faute de clientèle, le Comité culturel cessait ses activités en 1991.

 

Historique de la conservation :

Lors de la dissolution de l'organisme en 1991, les documents furent remis par la suite à la Société d'histoire de Plessisville lors de sa création en 1993. Le fonds a fait l'objet d'un don.

Portée et contenu :

Le fonds témoigne de la fondation et de la vie de l'organisme; ses buts, ses membres, ses réalisations ainsi que ses dossiers sur la sauvegarde du patrimoine, en particulier, celui de la maison Cormier. Il est divisé en sept grandes séries (historique, administration, procès-verbaux, finance, correspondance, publicité, dossiers ou activités) où les documents sont classés par thèmes (règlements, bilans, Maison Cormier et autres).

De plus, une boîte de référence contenant notes manuscrites, coupures de presse, revues diverses, dossiers de presse ou du ministère complètent le fonds. On y retrouve aussi une collection de photographies de maisons ancestrales de Plessisville donnée par M. Bertrand Gentès, ancien membre du Comité culturel. Outre quelques 64 photographies de maisons ancestrales quelconques, le fonds comprend 19 photographies de la seule maison du notaire Cormier, sise au 1623 des Érables, et les étapes de sa démolition.

Comité anciennement connu sous le nom de la Corporation de mise en valeur du patrimoine de Plessisville.

Documents compilés par Hildegarde Carle Bussière.

COMITÉ CULTUREL de Plessisville, 1974-1991

Documents originaux et copies, 1 m,  83 pièces de photographies, vidéo,  3 pièces de bande sonore.

Instrument de recherche: Raymonde Fournier.

Répertoire numérique du fonds du Comité Culturel de Plessisville,

Société d'histoire de Plessisville, 1994.

Le fonds est constitué de 7 grandes séries de documents classés par thèmes déterminés dans le classement des organismes sociaux: Historique, administration, procès-verbaux, finance, correspondance, publicité, dossiers ou activités.

Ces documents sont contenus dans les boîtes 08-09 et 10. De plus, une boîte de référence (C) contenant notes manuscrites, coupures de presse, revues diverses, dossier de presse ou du ministère complètent le fonds.

Le fonds du Comité culturel de Plessisville nous renseigne sur la fondation et la vie de cet organisme (de 1974 à 1991), ses membres et ses buts, ses activités diverses (spectacles, expositions) et ses dossiers sur la sauvegarde du patrimoine en particulier celui de la Maison Cormier (correspondance imposante).

Une belle collection de photographies de maisons ancestrales de Plessisville a été donnée par M. Bertrand Gentès, ancien membre du Comité culturel.

Lors du tri, plusieurs copies ou doubles de documents furent détruits ainsi que des papiers non pertinents pour la connaissance de cet organisme.

Fonds Jean-Marie Painchaud

07.01.1994

P17 Collection Jean-Marie Painchaud. -- 1636-1993 (surtout 1901-1991).-

2,2 m de documents textuels (7 boîtes). - 221 plans et autres documents.

Notice biographique :  

Né à Plessisville, le 18 août 1912, Jean-Marie Painchaud est le fils de Pierre-Antonio Painchaud, industriel, et de Marie-Anne Boisvert. Il épouse le 8 mai 1939 Juliette Dumaine. De cette union sont nés Monique en 1943 et Michel en 1953. 

C'est un autodidacte et un observateur-né qui a développé une passion, celle du dessin. Il n'a jamais fait de hautes études. Les connaissances qu il possède, il les a acquises par ses lectures ou encore en observant les autres et notamment son père en ce qui a trait au dessin. Il ajoutera à ses connaissances une formation par correspondance en dessin mécanique avec option mathématiques de l'Institute Correspondance Scholl (ICS).

En 1930, c'est le début d'une longue carrière chez Forano comme dessinateur industriel, métier qu'il apprend en  observant ses confrères plus expérimentés. En 1938, le dessin n'a plus de secret pour lui, on l'incite à devenir architecte. En 1955, il succède à son père, en compagnie de ses deux frères, à la tête de chez P.-A. Painchaud.

 

Pendant plusieurs années, il fit de la politique municipale à la ville de Plessisville. Il fut également commissaire d'école, marguillier, maître de chapelle, membre du Club Richelieu pendant 15 ans, membre de la Coopérative d'habitation l'Amitié et de la Commission municipale d'urbanisme.  Il est l'auteur de la brochure ''Plessisville d'hier et d'aujourd'hui''.

Très engagé sur le plan municipal, il innove en 1963 en créant un comité d'urbanisme. Ayant un sens esthétique reconnu, il élabore des plans d'aménagement de plusieurs parcs et places publiques.  Il est le penseur d'un système de numérotation civique des propriétés de la Ville et de la Paroisse de Plessisville ainsi que des cadastres de tous les lots du cimetière.

Sa feuille de route en bénévolat est très bien garnie, il agira à titre de secrétaire pour le Cercle Matte et la J.O.C. (Jeunesse Ouvrière Catholique). S'étant démarqué comme bénévolat pour le mieux-être de ses frères, il obtient en 1988 le prix Forand-Rousseau.

Historique de la conservation :

Les documents rassemblés par Jean-Marie Painchaud à des fins personnelles ont été cédés en juillet 1994 à la Société d'histoire de Plessisville lors du déménagement de celui-ci à la Villa de l'Érable de Plessisville.

C'est sans aucun doute la première collection importante (en qualité et en quantité) donnée à la Société d'histoire depuis sa fondation en 1993.

Portée et contenu :

Les documents constituant le fonds Jean-Marie Painchaud  ont été amassés par ce dernier à des fins personnelles. En ce sens, le fonds témoigne des différentes activités du donateur. De plus, il renferme des documents sur l'histoire de la ville de Plessisville et ses banlieues ainsi que sur les activités politiques, sociales, culturelles et autres. L'étendue du fonds en mètres longueur: 1 345,29 m. de documents textuels et 221 plans. 

 

On y retrouve un ensemble de documents de recherche historique sur Plessisville, de nombreuses photographies, de la correspondance, des contrats, des thèses de chercheurs ainsi que des dessins, cartes et plans divers réalisés tout au long de la vie active de Jean-Marie Painchaud.

Classement :

Le fonds est constitué de onze grandes séries de documents classés par thème (2 boîtes).

Trois autres séries importantes viennent s'additionner au fonds. Il s'agit de la Forano, la Ville de Plessisville  et plans divers (3 boîtes). De plus, deux boîtes de référence comprenant journaux, coupures de presse, notes manuscrites, revues, brochures diverses et résumés historiques photocopiés lesquels complètent la collection.

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